Le livre du vendredi par… Valérie : l’hypothèse de l’auteur est que la partie centrale de notre cerveau – le striatum – a besoin de toujours plus de dopamine, une molécule qui renforce les actions bénéfiques telles que manger, avoir des partenaires sexuels et développer son statut social. Et c’est cela qui nous pousserait – grâce à nos moyens technologiques – à agir contre le bon sens, notamment en ce qui concerne la protection de la planète : « Le bug humain : pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher » de Sébastien Bohler, chez Robert Laffont.

Et le livre du vendredi par… Françoise : Iris, 50 ans, blessée lors d’un attentat il y a 10 ans, retrouve par hasard son grand amour de jeunesse. Dans un pays traversé par l’urgence de vivre, choisira-t-elle de ressusciter le passé ou d’affronter le présent ? Merveilleusement bien écrit. Nous montre les complexités de la vie, de l’amour et des liens familiaux dans Israël d’aujourd’hui. Interrogeant, mais pas triste du tout : « Douleur » de Zeruya Shalev, chez Folio Gallimard.

Et le livre du vendredi par… André : Alex Capus habite Olten, où il possède le Galicia Bar. Ce qui a dû lui inspirer ce livre.
Très différent des ses précédents, il garde par contre le même humour et la même humanité : « Au Sevilla Bar » d’Alex Capuis, chez Actes Sud.

Et le livre du vendredi… d’Alice : « Fred Dewilde est un homme de la résilience. Il a vécu de l’intérieur les attentats qui ont plongé la France dans un état de sidération. Quelques mois après l’attaque du Bataclan, il tente de renouer avec une vie familiale heureuse et légère. Cependant, l’annonce des attentats de Nice le replongent dans la peur mais aussi le refus de la haine. C’est par le dessin que Fred Dewilde a choisi d’exprimer les échos et les mécanismes du traumatisme. Pour lui, et plus encore pour ses enfants, il raconte la douleur qui envahit les victimes de cette guerre d’un genre nouveau… Profondément blessé, il lutte contre le désir de vengeance. Chaque planche de cette bande dessinée donne à voir toute l’humanité d’un des survivants du terrorisme contemporain. » [payot.ch] : « La morsure » de Fred Dewilde, chez Belin.

Et enfin, le livre du vendredi par Anne-Christine : attention, particulièrement haletant ! Pour ceux qui ont aimé « La fille du train » de Paula Hawkins…
« Elle a tout vu, mais faut-il la croire ? Séparée de son mari et de leur fille, Anna vit recluse dans sa maison de Harlem, abreuvée de merlot, de bêtabloquants et de vieux polars en noir et blanc. Quand elle ne joue pas aux échecs sur Internet, elle espionne ses voisins. Surtout la famille Russel – un père, une mère et un adorable ado -, qui vient d’emménager en face. Un soir, Anna est témoin d’un crime. Mais comment convaincre la police quand on doute de sa propre raison ? » [payot.ch] :
« La femme à la fenêtre » de A.J. Finn, chez Pocket.