
Report en cours – Sinfonietta de Lausanne
Concert symphonique
Joseph Haydn
L’Isola disabitata
Wolfgang A. Mozart
Concerto pour clarinette KV 622
Albert Roussel
Le Festin de l’araignée, fragments symphoniques du ballet
Alfred Schnittke
moz-art à la haydn, jeu musical pour 2 violons, 2 petits orchestres à cordes, contrebasse et chef d’orchestre
Soliste : Moritz Roelke, clarinette
Direction : David Reiland
Moritz Roelke, né en 1991 à Brugg, a décroché en 2019 son diplôme de soliste auprès de Pascal Moraguès à la HEMU de Lausanne et un master auprès de Fabio di Casola à Zurich. Il est actuellement clarinette solo du Royal Liverpool Philharmonic Orchestra. Chef d’orchestre passionné, David Reiland, né en Belgique, est, depuis 2017, le directeur artistique et musical du Sinfonietta. Chef de l’Orchestre national de Lorraine à Metz, il est également premier chef invité de l’Orchestre symphonique de Munich. Auparavant, il fut directeur de l’Orchestre du Luxembourg. Ses concerts l’ont aussi amené à Berlin, Leipzig, Amsterdam…
Cette année, le Sinfonietta (autre invité régulier de Grand-Champ, qui fut l’animateur de nos concerts durant une bonne dizaine d’années) illustre quatre « moments » de la création musicale avec des œuvres clés des 18ème et 20ème siècles. Tout d’abord, l’ouverture du 10ème opéra de Haydn, ce compositeur d’une élégance toute classique et souvent pétrie d’humour. Suivra le lumineux Concerto pour clarinette du divin Mozart, un hymne à la fraternité universelle. Ensuite la célèbre suite du Festin de l’araignée d’Albert Roussel, ce français, auteur d’une musique très personnelle et originale où dominent, souci de rigueur formelle, éclat des couleurs instrumentales et avant tout, un sens du rythme qui emmène l’auditeur dans un tourbillon qui rend le style de Roussel immédiatement reconnaissable. Pour finir, moz-art à la haydn de Schnittke, ce Russe d’origine allemande dont l’œuvre dénote une extraordinaire habileté à fragmenter des éléments musicaux à la manière d’un kaléidoscope, pour les reconstituer aussitôt… Cette parodie (basée sur une pantomime carnavalesque que Mozart avait entreprise sans la terminer) est une plaisanterie orchestrale où le chaos et les citations classiques surprenantes constituent la matière première de l’œuvre.